Vidéo

Voici quelques expérimentations, je ne tiens pas du tout ce blog à jour donc j'ajoute cette page histoire de dire qu'il s'y passe des choses...



Like a veil of nothingness

"Je veux éteindre le punk qui est en moi!"
Quand on vient de la culture punk et qu'on a grandi musicalement dans ce milieu il me semble important d'essayer de s'en détacher à un moment si l'on ne veut pas s'enfermer dans une iconographie redondante, alors j'essaie, je teste, je touche à d'autres clichés et lieux communs de la musique comme autant de notes prennent formes sans jamais générer d'authenticité nouvelle. Je pense que tout cela est un jeu.

Bref, El Cracoucass est partie en mode lyrique! Je pense que ce sont les quelques traces des voix oniriques de Serj Tankian qui sont restées me hanter depuis cette lointaine époque où j'allais au lycée avec du System of a down dans mon Mp3... d'ailleurs il y a un petit côté musique d'addo dans cette bande son pathétiko-lyrique... J'avoue, J'assume...

Le montage vidéo n'est qu'à son début il y a énormément de choses à épurer et à repenser. D'ailleurs ce soir je film de nouvelles images, peut être mes doigts sur les cordes? Puisque je vais ré-enregistrer la basse ainsi que les apparitions de flûte...

(bon au départ c'est de la HD mais en passant par youtube j'ai faire du une erreur car la qualité est plus que grandement altérée) 


Meta-sources Phase IV, rencontre avec Nappe en 4:

Nappe en 4 est une pièce sonore d'origine en quadriphonie (ici en stéréo) regroupant 4 pratiques du son:

 -récupération ( sample )
 
- déhambulation ( enregistrement d'une exploration sonore dans des lieux réels )

- installation d'instant 
( en l'occurence installation d'un ballet aquatique, gouttes et bols flottants, dans une baignoire )

- composition et sculpture sur son ( montage, deformation et transformation du son, M.A.O )

Fondu en une nappe de fréquence binaurale d'onde alpha et téta.
La pièce est normalement diffusée en quadri-phonie ( 4 enceintes qui envoient chacune des sons différents qui leurs sont répartis )

Meta-Sources était à l'origine une pièce visuelle en trois phases qui a été pensée et réalisé pour la performance Full Power 12H le 02 fêvrier 2013.

  La "Phase I" a consisté à créer un montage vidéo inspiré de la pratique des VJ dans le milieux de la teuf. Ce montage devait être le reflet d'une projection de la conscience dans un instant qui n'a pas été encore vécu, en l'occurrence la journée du 2 Février au Théâtre Max Jacob. C'est "l'appréhension d'instant", le fait de visualiser un lieu, un moment, une énergie... de manière imaginaire et dans l'attente de son exécution.
  La "Phase II" fut celle de la "confrontation authentique": durant 12 H, la boucle de 40 minutes d'images ( après avoir répété au Greta...) s'est confronté au lieux et à l'instant pour lequel elle avait été insufflée. L'appréhension voit alors vérifié son exactitude lorsque les images se calent naturellement au son, ou non... un jeu s'instaure de temps à autre avec la danseuse, qui chaque minutes s'épuise, ainsi que les images lorsque le montage tourne depuis plusieurs heures.

  L'authenticité se trouve alors dans la présence des ombres et silhouettes se dessinant derrière l'écran de toile, qui viennent témoigner d'une temporalité impalpable ou du moins d'une existence d'instant par la présence des corps.
 
La "Phase III" est simplement la "cristallisation de ce souvenir", qui a été compilé sur un montage de 7 minutes, remit en boucle, enfermé dans une télé, exposé à L'Anon Galerie, et cette fois tourné face au publique, à coté de sa phase I, qui témoigne de la transformation, d'un accomplissement.

...et voici sa quatrième phase, les images sont à nouveau re-montée en 4 montages distincts, destinés à être projetés sur quatre écrans de toiles cachant les 4 enceintes diffusant "nappe en 4" 

 

 Je suis un métronome détraqué...

Cette vidéo remonte à 2 ans, il s'agit d'un spectacle liquide à l'échelle d'un bol, à l'époque je faisais aussi mes premier pas dans le son avec de premières pièces sonores telles "Je suis un métronome détraqué" relatant ma relation au temps qui passe. Le son et l'image ont d'abord existé séparément pour se retrouver simplement dans la même salle lors d'une installation, l'image étant projeter un grand sur le mur et la pièce sonore en deux enceintes aux coins des murs. il y avait aussi une petite installation lumineuse à base d'objet, de loupe, et de lumière portées... Bref c'est là que j'ai décidé de joindre ces expériences en une seul fichier vidéo.